Épées et voleurs : (re-)découvrez le genre épée et sortilège.
Voilà donc une quinzaine d’année que j’ai découvert les jeux d’Olivier Legrand : des jeux gratuits et artisanaux mais de bonne qualité. Aujourd’hui, je vais donc vous parler d’Epées et Voleurs de cet auteur donc, un jeu qui vous permet de simuler une fantasy différente de la High fantasy à la D&D : la Sword & Sorcery. Pas besoin pour moi de paraphraser O. Legrand, lisez l’introduction de quelques pages d’épées & voleurs pour comprendre que cela concerne la fantasy à la Howard, Leiber, … Epées & Voleurs La Totale est donc une compilation, réorganisée d’une kyrielle de petites publications, toujours gratuite et constitue un jeu complet en 144 pages (règles, conseils, contexte, adversaires) et autosuffisant. Il manque un scenario d’introduction mais l’auteur explique comment s’inspirer du cinéma de façon originale (en puisant, pour les détourner avec de la fantasy, dans Pour une poignée de dollars, l’ile du doctor No etc...),
Je ne suis pas sûr que les gardiens du temple OSR, le qualifierait ainsi, mais il a un petit goût de ce courant du jeu : pas de jet de dé pour rien, jugements plutôt que règles, pas de listes de compétences pour compter les feuilles des arbres, une simplicité mécanique (non inspiré de l’ancêtre) qui permet d’improviser et au joueur.se de se détacher de leur sacro-sainte feuille de perso, pour se plonger dans l’action et l’ambiance parfois sombre, parfois festive et enlevée du genre. Bien sur les partis pris feront grincer des dents : la sorcellerie réservée aux méchants, pas de sauvegardes contre les sorts, la terreur ou le poisons (sinon l’utilisation de son maigre destin) ; le meneur ne jette pas les dés (le perso attaque et se défend) ; les affrontements peuvent se régler en un jet de dés ; les PJ ont la faveur du jeu (initiative de l’action, survie aux blessures) etc.. Mais si on n’aime pas, facile de bricoler.
C’est donc très simplement que je vous conseille la lecture de ce jeu gratuit (je le répète) disponible. Parce que comme dans tous ses jeux, le ton des règles sert le thème introduit et va droit au but. Parce que malgré le coté artisanal, les livres sont clairs et bien présentés, très classique mais aussi fonctionnel. Parce que cela permet des petites sessions one-shot rapide à mettre en place et pratique pour faire découvrir le genre et le JDR en général. Alors en avant ! J’ai entendu dire que le marchand de luxe Arn Aud s’est fait construire un musée personnel, il y a sûrement des choses à cambrioler là-dedans…. Et c’est parti pour deux ou trois heures épiques ou picaresques, enfin l’aventure quoi !Si en plus l’auteur vous permet en 3 suppléments d’ajouter 3 sauces à votre jeu : sword & planet, sword & sandal, « Sword & dolmen » c’est le Nirvana !
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